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The Fight
Those who lost both their reserve land and Treaty Status in 1958 didn’t forget who they were. Families passed on the stories of the original Michel Reserve, and of Louis “L’Iroquois” and Michel Callihoo, the first Chief. Family members stayed in touch with one another, but as time went on the size of the family and the geographic distance led to loss of close family ties, as well as cultural practices. While some family members suffered poverty and hardship after losing their land, others found success in the off-reserve world.
In 1985, the Federal Government passed Bill C-31 in an attempt to improve the rights of Indigenous women who had lost their status through marriage. The bill enabled thousands of people across Canada to apply for lost or denied Indian Status under the act. In less than five years, nearly 400 descendants of the Michel Band applied for and received Status under the new legislation. Soon after regaining status, family members began to discuss reforming the Michel Band as a political entity.
People who regained status had their names added to the band list from which they had been taken, but because Michel Band had been erased from history, the Department of Indian Affairs had nowhere to put them. All of these descendants and former band members were placed on the General List, created expressly for the four members who retained status after the enfranchisement in 1958.
By 1995, the General List had swollen to 669 registered Indians, mostly descended from original Michel members. Being members of the list had drawbacks. Certain inherent rights promised under Treaty Six including access to education, housing, medical and social services, were provided to other bands who distributed their own funding as they saw fit. Michel members were prevented from accessing their full treaty rights.
Image Credits: Meeting regarding Bill C-31, late 1980s, Courtesy of Celina Loyer/ Rencontre concernant le Projet de loi C-31, fin des années 1980. Courtoisie de Celina Loyer.
Ceux qui avaient perdu leurs terres et leur statut en 1958 n’ont pas oublié leurs origines. Les familles ont transmis leurs histoires de l’origine de la bande Michel et de celles de Louis « L’Iroquois » et Michel Callihoo, le premier chef. Les membres des familles ont maintenu le contact, mais avec le temps, la taille de la famille et la distance géographique ont mené à une perte de liens familiaux et de pratiques culturelles. Après avoir cédé leurs terres, certains membres des familles ont souffert de la pauvreté et de la misère, tandis que d’autres ont trouvé le succès dans le monde hors réserve.
En 1985, le gouvernement fédéral a adopté le projet de loi C-31 pour tenter d’améliorer les droits des femmes autochtones qui avaient perdu leur statut après le mariage. La loi a permis à des milliers de personnes partout au Canada de demander le rétablissement du statut perdu ou refusé en vertu de la Loi sur les Indiens. Dans moins de cinq ans, près de 400 descendants de la bande Michel ont demandé et ont reçu leur statut en vertu de la nouvelle législation. Peu de temps après avoir rétabli leur statut, des membres de la famille ont commencé à penser à reformer la bande Michel en tant qu’entité politique.
Ceux qui avaient rétabli leur statut étaient rajoutés à la liste de la bande de laquelle ils avaient été enlevés. Cependant, puisque la bande Michel avait été effacée de l’histoire, le ministère des Affaires autochtones n’avait nulle part à les mettre. Alors, tous ces descendants et anciens membres de la bande ont été placés sur la liste générale, une liste créée expressément pour les quatre membres qui avaient conservé leur statut après l’émancipation en 1958.
Par 1995, la liste générale avait grossi à 669 Indiens inscrits dont la plupart étaient des descendants de membres originales de la bande Michel. Être sur la liste avait ces désavantages. Certains droits intrinsèques promis selon le Traité Six, tels: l’accès à l’éducation, le logement et les services médicaux et les services sociaux étaient fournis aux autres bandes qui distribuaient leurs propres fonds comme bon leur semblait. Les membres de la bande étaient privés de recevoir tous leurs droits issus de traités.