ONLINE EXHIBITION

Leading up to 1958

After Band members came back from the Second World War, they were denied the same compensations given to other veterans. This included Johnny Rodgers and Sammy Callihoo. After serving their country, they returned to find they that were still being treated as second-class citizens; they didn’t even have the right to vote.

By 1952, the Michel Band Council and Chief Roderick Callihoo were being strongly pressured to consider a plan for group enfranchisement. The department, under advisement of their lawyer, decided the easiest way to accomplish the enfranchisement of the whole Band would be under Section 112 of the 1952 Indian Act, which didn’t actually require any band consent. On March 31st, 1958, the entire Michel Band was enfranchised through an Order-in-Council of Parliament. All members would “cease being Indians” and their land divided and sold; any remaining funds were to be distributed among the members as shares.

In 1958, the total membership of the Band was 115 members, 56 of whom were adults. A total of 10,946 acres of reserve land was disposed of, and all the members were struck from the department’s Indian List, with the exception of four adults deemed unable to care for themselves.

After the enfranchisement, most members sold or lost their land. Many found themselves in desperate situations, unable to pay taxes or struggling with addiction. Some found themselves unable to manage their land or assets adequately. One used his land to pay for a taxi ride to Vancouver, while another traded his for a log cabin and a few acres of land in the Hamlet of Calahoo. Of the original reserve lands surveyed in 1880, after all the enfranchisements and sales, only the family of Ernie Callihoo still remains on their family’s ancestral lands.

Image Credits: Violet and Roddy Callihoo, Jimmy Callihoo Jr., Louise Callihoo, and Lena Callihoo, 1958, Musée Héritage Museum/Violet et Roddy Callihoo, Jimmy Callihoo Jr., Louise Callihoo et Lena Callihoo, 1958, Musée Héritage Museum

À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les membres de la bande se voient nier les mêmes compensations que les autres vétérans, y inclus, Johnny Rogers et Sammy Callihoo. À leur retour, après avoir servi leur pays, ils ont découvert qu’ils étaient toujours traités comme des citoyens de seconde classe, n’ayant même pas le droit de vote.

Par 1952, on exerçait beaucoup de pression sur le conseil de la bande Michel et le Chef Roderick Callihoo pour considérer un plan qui amorcerait l’émancipation de groupe. Sous le conseil de leur avocat, le département a décidé que la façon la plus facile d’accomplir l’émancipation de la bande au complet serait sous la Section 112 de la Loi sur les Indiens, qui ne nécessitait pas le consentement de la bande. Le 31 mars 1958, la bande Michel au complet a été émancipée par décret. Tous membres « cesseraient d’être indiens » et leurs terres seraient divisées et vendues. Les fonds restants seraient distribués entre les membres sous forme d’actions.

En 1958, il y avait un total de 115 membres dans la bande, incluant 56 adultes. Un total de 10,946 acres de terre de réserve avait été cédé et tous les membres étaient enlevés du Registre des Indiens du département, avec l’exception de quatre adultes jugés incapables de prendre soin d’eux-mêmes.

Après l’émancipation, la plupart des membres ont vendu ou perdu leurs terres. Plusieurs d’entre eux se sont retrouvés dans des situations désespérées, incapables de payer leurs taxes ou devenus dépendants. Certains sont incapables de gérer adéquatement leurs terres ou leurs biens. Une personne a utilisé ses terres pour se payer un taxi jusqu’à Vancouver, tandis qu’un autre a échangé sa cabane de bois pour quelques acres de terre dans le hameau de Calahoo. À la suite de l’émancipation et la vente de terres de réserve arpentées en 1800, seule la famille d’Ernie Callihoo subsiste à ce jour sur les terres originales de ses ancêtres.

Statut : Un Indien inscrit est une personne reconnue par le gouvernement fédéral comme étant inscrite en vertu de la Loi sur les Indiens et est ajoutée au Registre des Indiens (Affaires autochtones et du Nord Canada). Une personne doit présenter une demande auprès du ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC) ou auprès de leur bande locale afin d’être inscrit comme Indien avec l’AANC. Ils sont alors ajoutés à une liste maintenue par la bande ou dans le cas de la Première Nation Michel, placée sur la liste générale en Alberta qui est maintenue par l’AANC.